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vendredi 30 octobre 2015

Les 30 centimètres qui font jaser


Si le titre peut paraître surprenant et jonché d'une pointe d'humour, je préfère vous prévenir que mes propos seront de loin les plus sérieux abordés sur ce blog. Ce sujet me tracasse depuis près d'un mois et je n'avais pas encore sauté le pas de déposer mes cris muets sur une page Word. Cela fait à peu près cinq mois que je suis arrivée dans cette jolie ville lyonnaise, à peu près cinq mois que je profite des balades sur les quais et de la rapidité du métro, et à peu près cinq mois que rentrer seule le soir me paraît pas très recommandé, voire dangereux. Je sens déjà chez le lecteur le « c'est évident voyons». Mais non, pour moi cela ne me paraît pas «évident» que la conscience de vivre dans un monde où être seule te porte préjudice soit irrémédiable. Cela ne me paraît pas non plus évident que les filles ne puissent plus porter une jupe de 30 cm ou une robe sans qu'un regard vicieux ou que des invitations houleuses se fassent remarquer; ou bien des sifflements. Car oui, appâter la gente féminine avec des airs de maître qui demande à son chien d'accourir semble vertueux pour certains. Bien que seul le sentiment de dégoût en résulte. Ainsi, je porte mon clavier à ce jour, dans cette société phagocytée par les pixels et la consommation d'images, pour déverser mes torrents de révolte contre ces hommes infâmes et écœurants. Cette espèce sordide à la main baladeuse dans les métros, les yeux vitreux dans les ruelles faiblement éclairées, le sourire vicieux au bureau ou bien encore en bande la journée. Cette espèce nauséabonde qui vous vomit des élans pervers qui sont pour eux des compliments, qui vous accable de fantasmes répugnants en vous dévisageant de haut en bas, qui vous encercle de solitude et vous terrasse d'un malaise que les faibles regards en coin des témoins ne pourront vaincre. Et ne voudront vaincre. Car si j'écris aujourd'hui, c'est aussi pour mettre en lumière ceux qui se cachent derrière des regards fuyants, qui tournent la tête dès que leur aide devient importante. Ceux qui «collaborent» avec l'espèce ignoble qui vous salit en un regard. Par peur, par souci de déstabiliser leur petite routine ancrée dans un chemin bien droit et sain, ils ne font rien. Des œillères auraient été plus convaincantes sauf que c'est leur simple volonté qui leur dicte de ne pas agir et de laisser une autre personne seule, impuissamment seule. Nous sommes pourtant tous issus de la même espèce, celle qui ne s'excite pas devant les premières paires de jambes dévoilées et qui ne propose pas de «baiser» à toutes les jeunes filles rencontrées. Et pourtant, la solidarité et le courage n'est pas toujours acquis chez tous les individus. Car oui, il en faut du courage pour affronter une personne instable, imprévisible, lui faire face. Et pour le maudit résultat de quoi? Aider quelqu'un et se battre pour ses propres convictions. A croire qu'il existe une autre espèce, celle des gens qui se taisent.

Liberté, Egalité, Fraternité


écrit pour Aujourd'hui Encore en mars 2015

vendredi 7 décembre 2012

Je fais tâche.






Amis du soir, bonsoir ! 

J'espère que vous avez passé une jolie semaine et que vous êtes ready pour un week-end toujours bien trop court.
Aujourd'hui, je vous présente un dress like Gillian Zinser qui est une actrice rencontrée sur 90210 Beverly Hills dont j'admire son style et sa coolitude



Ou comment ressortir cette sorte de pantalon fluide mi-sarouel, mi-grossetâcheàfleursverdâtres ramené de mon voyage en Inde. Puis, c'est en découvrant la tenue de cette sublime américaine que je me suis dit que c'était une occasion pour lui faire prendre un peu l'air. 
Donc comme je le disais quelques lignes auparavant, je suis vêtue d'un pantalon hindou, d'un simple débardeur noir Repetto, d'une chemise en jeans Avant Première ainsi que des bottines appartenant à ma madre dont la provenance m'est inconnue. Puis, pour compléter cette tenue haute en couleurs, quelques colliers en vrac sont venus enlacer mon cou.



<< Ce n'est pas parce-qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont forcément raison. >> B. Werber

 J'ai l'impression d'avoir tort d'avoir raison, ou qu'ils ont raison d'avoir tort. Je suis emportée dans un cercle vicieux où je n'ai pas le choix, où je suis poussée par un courant inverse. Quoi que j'ai pensé, quoi que j'ai pu dire ou bien faire, à l'heure actuelle, ça ne compte plus. On me regarde différemment comme si 16 ans de ma vie n'avait jamais existé, comme si ces seules erreurs étaient les uniques parties de ma personnalité. Alors sachez, je n'ai pas changé. Je ne suis pas non plus influençable. Je suis toujours la même, avec les même idées, les même envies et surtout les même valeurs. Donc, oui, j'ai fait certaines choses dont je suis peu fière, oui j'ai fait des erreurs mais oui, je suis humaine. Même si j'accueille les critiques et les réflexions avec indifférence, ce n'est pas pour autant que je ne les entends pas et que je les efface de ma mémoire. Alors, merci, je crois que j'ai compris.



Sur ce, passez une agréable semaine, j'espère ne pas vous avoir trop importuné avec ces concessions du vendredi soir. Ne laissez jamais personne se permettre de vous juger.

J'ai perdu de nombreux repères de mon existence mais je me suis avant tout perdue.


Des bisous tout doux 
♥ 

vendredi 1 juin 2012

Loose jeans, good blues



Hello hello ! Vous allez bien ?
Le Every Friday Evening est en chute libre et c'est assez frustrant ! Allez, allez plus qu'une semaine et il sera à son apogée! 
Mardi : mon conseil. Ce qui signifie a lot of things les amis, tout d'abord, un repos, oh comme j'en avais besoin, moi petite Seconde. Deuxième chose, beaucoup de plages pour parfaire mon bronzage pré été. Encore faut il que le temps se décide d'être de la partie. Ensuite, de la couture, et ça beaucoup beaucoup beaucoup. J'ai tant de projets en tête qui ne demandent qu'un peu de temps afin d'être réalisés. Je savoure déjà ce bonheur prochain. Allez, j'arrête de faire baver celles qui sont en examen et je commence le "Je décris ma tenue en long et en large alors que vous voyez très bien ce que je porte en regardant les photos ci-jointes" !




Un blazer bleu marine, acheté il y a un an chez Esprit grâce à des chèques cadeaux, porté sur un débardeur H&M gris chiné comme j'aime bien avec une forme trapèze qui laisse passer l'air en cas de grosse chaleur. Ce qui a fortement l'habitude d'arriver les mois d'été sur la Côte d'Azur. Puis, n'ayant aucune idée de tenue, ce qui m'arrive malheureusement trèèès fréquemment ces temps-ci, quoi de mieux que faire un petit tour dans l'armoire de mon paternel? Oui, comme si mon armoire déjà remplie et bien débordante ne suffisait pas. Mais bon, quand on est à court d'idée, tous les habits quels qui soit sont les bienvenus dans mon inspiration. Donc, c'est dans l'armoire de mon père que j'ai fais une rencontre tout à fait merveilleuse, un tête à tête avec un bon vieux Levi's qui avait parfaitement l'air pas trop trop grand. Une ceinture de chez Tati plus tard et j'avais un look boyish ultra confortable ! 
Pour finir cette tenue du vendredi, des mocassins bleus à paillettes, elles aussi ultra confortables venant tout droit de chez Minelli
Et bien sûr, j'allais oublier de vous raconter l'histoire de ce sac bleu. Retrouvé dans le grenier, il est signé Pierre Cardin mais il est sérieusement en train de rendre l'âme... Malgré mes nombreux trucages pour éviter que la anse ne se déchire, j'ai l'impression qu'il est irrévocablement voué à ne m'accompagner qu'une année. Courage, plus qu'une semaine ! 









Mais que fait ce maillot de bain bleu roi dans cet article ? Je vous présente mon nouveau maillot de bain de cet été déniché à H&M pour la maudite somme de 9euros & 90 petits centimes. Je l'aime déjà, seul petit bémol. Le bas est vraiment échancré, surtout à l'arrière. Moi qui aime me dandiner dans un bon boxer qui cache toute trace de chair apparente à ce niveau. Je dois un peu contrôler mes bras qui ont souvent tendance à vouloir remettre en place le peu de tissus qui est censé m'habiller.


Sur ce, d'énormes bisous à tous ceux qui lisent ce blog chaque semaine, c'est tout juste amazing, je ne me suis pas encore habituée à ce monde blogosphérique, j'ai l'impression d'être toute nouvelle alors que cela fait déjà depuis janvier que je suis inscrite... Je ne cesserai jamais de répéter que le temps passe décidément trop vite. 

Vous savez, j'ai l'impression de me jeter d'un pont. Étrange impression, non ? Mais j'ai pris pour habitude maintenant de favoriser le risque à la sécurité. Je vais peut-être un peu loin dans le mot "risque" mais je veux dire par là, que les choses qui me semblaient acquises, des chemins que je pensais déjà tracés ne le sont plus pour moi. J'ai préféré choisir des voies totalement différentes à ce que j'avais imaginé. "Toi, tu iras en S, c'est le mieux pour toi" mais dites moi pourquoi vais-je en L alors ? Je ne sais plus trop ce que je fais, où je vais vraiment. Comme si à 16 ans on devait savoir où aller, ce que nous deviendrons demain. Comme si à 16 ans tu pouvais dire haut et fort "Non, je ne serai jamais médecin ni architecte". J'ai peur, terriblement peur, vous ne pouvez pas savoir. Pour moi, c'est comme apprendre du jour au lendemain qu'une chose dont tu étais parfaitement sûr est en fait fausse. Savoir que "Il y a" ne s'écrit pas "Il y'a" comme je l'ai toujours marqué. Suis-je toujours la même ? Est-ce que j'ai toujours eu ces ambitions, ces envies, ces questions ? Être sans arrêt en doute, dévier la sécurité et creuser son propre chemin, différemment. Suis-je faite pour ce qu'on attend de moi ? Je me pose peut-être trop de questions mais n'est-ce pas humain que d'être inquiet de son avenir, d'être effrayé de se tromper complètement, de devoir tout recommencer. Avec en bagage la volonté, pourrais-je tout simplement réussir ? 

C'est fini pour mon humeur du vendredi, des bisous les amis ! 

♥,
M.

vendredi 20 avril 2012

Printemps acidulé

Coucou les filles (et le faible pourcentage de garçons qui doit tourner autour de 0) ! 
Je suis en vacaciones ! Deux bonnes grosses semaines de repos, de sorties, de couture, de shopping, de soirées, de bonheur quoi !

Qu'est-ce que je porte?
Premièrement, avec un tempérament de receleuse affamée par les vêtements en tout genre qui ne vous étonnera point. J'ai dérobé cette chemise verte pastelle Levi's à mon gentil papa. A l'ouverture des portes qui renfermaient ma future pièce fard, ce bout de tissu mentholé m'a dès le premier regard conquit. Oui, je sais, je suis incontrôlable. Dans la frénésie de trouver THE outfit of the day, toutes les armoires sont béantes, les habits virevoltent sur mon lit, un tas grossièrement très grossièrement plié, des idées qui fusent dans ma tête et enfin, une couleur, une envie, un assemblage, des associations, un style, un final : ma tenue.
Deuxièmement, mon jean taille-haute aux intonations boyfriend, que j'idolâtre, par sa coupe qui va à la perfection et son style peu commun. Pourquoi ce mon, eh bien, je crois que vous l'aurez remarqué, pratiquement la totalité de ce qui provient de mon dressing, n'a pas toujours était mien, et pour certains articles, ne l'est toujours pas. Donc, à qui appartenait-il ? Varions de "à ma mère", "à mon père", je vous présente le "à ma grand-mère". Celle qui a fait naître et pousser en moi la passion des tissus et l'amour de la machine à coudre.
Troisièmement, mes mocassins bleus foncé à paillettes achetés en soldes à Minelli. Cette fois-ci, elles sont à moi et tout simplement absolument confortables. Avec elles chaussées à mes petits petons taille 37, les virées shopping qui s'éternisent ne me font plus frissonner.
Quatrièmement, mon foulard aux motifs liberty rapporté d'un little séjour de ma mère dans la capitale éveille le côté printemps et rehausse celui tendance pastel. Agréable et léger et parfait pour affronter le vent frais des jours printaniers.
Et finalement, accessoirement parlant, une version très light. Un collier de perles turquoises enlacé au poignet, mon insatiable bracelet "Love" à cordon noir et un jonc vert agrippé à mon avant-bras. Manucurement parlant, un vernis H&M gris assez clair qui s'adapte à tout, polyvalent, discret et idéal pour toutes les occasions.

Vestimentairement parlant, terminé. Je vous laisse avec un racontage de vie semestriel qui n'est pas vraiment un racontage de vie mais un récit qui n'a aucun but particulier, aucune signification et malheureusement, aucun sens. Qualifions cela de "2 minutes à perdre".


Tu étais là, devant moi, me toisant de tes petits yeux amandes, couleur chocolat. Un regard fixe et transperçant qui me rendait si mal à l'aise. Comme si je n'avais jamais rien fait pour te plaire, comme si ma seule préoccupation était de te satisfaire. Des minuscules pupilles qui répètent sans arrêt ce simple mot "Pourquoi?". Eh bien oui, j'ai changé, je suis devenue quelqu'un. Peut-être pas celle que tu voulais, peut-être pas celle que tu aurais voulu devenir, peut-être tout sauf ça. Ces fragments de peau qui me constituent à présent font que plus rien ne m'atteint, que je n'attends plus rien de personne et que tes reproches ne sont plus que des murmures incessants. Parce-que oui, j'ai grandi, pas vraiment comme tu l'avais souhaité, pas vraiment comme je l'avais imaginé. Trop ambitieuse, pas assez audacieuse, un peu maladroite et perdue. Oui, surtout perdue. Mais toi, que fais-tu là, tu ne penses pas être perdue à me regarder comme si je ne représentais plus rien, comme si je n'étais plus assez bien pour mériter ton attention. Attachée à ton stupide passé, à tes stupides souvenirs, à tes stupides... Tout est stupide dans ta façon d'être, de maintenir ce passé qui te file entre tes doigts fins. Semblable à une enfant serrant la laisse de son nouveau joujou par peur de le perdre, perds-le je t'en prie. Tu n'as plus rien à voir avec ce monde là. Agrippe toi à demain, garde-le de toutes tes forces et ne le lâche pas. Surtout pas. Voilà, c'est bien décolle ta main doucement, regarde-moi, je suis là, maintenant va chercher l'avenir. Et quand tu l'auras trouvé, ne le laisse pas s'envoler. Sèche tes larmes, elles ne sont pas les bienvenues dans le futur, on veut des personnes fortes, pas des filles comme toi qui à la moindre broutille deviennent nostalgiques. Pathétique tu es. Je le suis peut-être moi-même, certainement, mais ce qui compte dans ce fabuleux jeu de la vie c'est d'avancer, n'importe où, avec n'importe qui, jusqu'à n'importe quelle heure. Courir vers cette place que personne ne connait, que personne n'a encore vu. Ton destin.
J'étais là, devant ce miroir, un peu trop transparent, trop transperçant.










C'est fini les amis ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post. Passez un bon week-end, de bonnes vacances pour les chanceuses comme moi et une bonne semaine de travail pour celles qui n'ont pas la chance de l'être. Je m'en vais de ce pas, me remémorer mes 15 et 12 mois moins 2 jours très courtes années qui se sont écoulées beaucoup trop vite.

Des bisous tout doux, ♥
M. xxx

vendredi 30 mars 2012

Be happy, be hippie








Un petit coucou à la blogosphère, en espérant que votre semaine ait été bien meilleure que la mienne... 
Après deux contrôles d'une heure lundi entre 8h et 9h, j'ai pu commencer ma semaine sans pour autant être plus sereine puisque j'ai du écrire pendant 3 heures en espagnol pour le certificat d'aptitude pour le niveau A2-B1. Sachant que les résultats seront remis la semaine l'année prochaine ! Le pire c'est que la semaine prochaine s'annonce pire, malchanceux que vous êtes, vous aurez droit à mes éternelles lamentations vendredi prochain. 
Je suis sincèrement désolée de vous faire partager mes stupides soupirs, qui aimerait écouter une gamine qui se plaint ? Tellement exténuée, trop déboussolée, entièrement perdue, je ne sais plus ce que je fais, je n'arrive pas vraiment à reprendre mes esprits, à remonter à la surface de cette longue noyade. A vouloir en faire trop on en perd le fil, notre rythme soutenu qu'on avait réussi à suivre se décompose au fil de la fatigue. Je me dis que je vais y arriver, qu'on y arrive toujours, qu'il me faut juste un peu de temps, mais celui-ci file bien trop vite entre mes doigts, un fragment de persévérance, un brin de courage, l'envie n'y est plus. Les obligations me submergent, les questions qui se répètent demeurent sans réponses et les pensées s'entassent toujours et encore, un peu plus haut, un peu trop froissées semblables aux habits qui s'étalent sur mon bureau, au quatre coins de ma chambre, au quatre coins de ma tête. 
(Exemple d'une écriture automatique qui n'a absolument aucun sens, aucune utilité)

Maintenant, place à la tenue car jusqu'ici, rien n'était intéressant, voir barbant pour ceux qui ont eu le courage de le lire. Une tenue toute droite sortie des Seventies, une allure bobo, une touche hippie, le printemps fait voyager dans le temps, les années et les styles. Un pantalon flare blanc acheté en soldes chez Diesel il y a bien, à présent, quelques années, une chemise noire légère et basique dérobé à ma grand-mère, un gilet chargé de souvenirs ramené d'Angleterre, mes les bottines de ma mère déjà vu ici dans lesquelles on prend 7 cm tout en gambadant toute une journée sans une once de souffrance (ou juste un tout petit peu tout petit petit...) et enfin ce foulard déniché à TOTO au poids avec lequel je compte faire incessamment sous peu un haut pour l'été. Voilà, j'ai tout dit ! 


Je m'en vais savourer la saison 1 de Gossip Girl qu'une amie m'a fort gentiment prêtée.
Je vous fais la bise que d'un côté, je suis radine ce soir (Non mais sérieux, une seule suffirait) à vendredi prochain, passez une bonne semaine ♥.

M. xxx




vendredi 10 février 2012

Au pays des Leprechauns !


Bienvenue au pays des Leprechauns! Voici la première chose qui m'est venue à l'idée à la vue de ce legging. Une petite tenue confortable, mélange mi-farfadet, mi-cow-boy. J'avais une immense envie de mettre ce long t-shirt si agréable acheté à Topshop qui est un vrai bonheur à porter et, en me levant, j'ai eu un terrible désir pour cette touche de vert qui dépassait de ma commode. Puis, mon Borsalino que j'aime tant, c'est pas vraiment vraiment le mien, à vrai dire, il m'appartient à moitié, génétiquement parlant, on peut dire ça comme ça. En fait, je l'ai trouvé, encore, dans le grenier de ma gentille maman et je n'ai eu aucun autre choix que de le garder précieusement comme ce fut le cas de mon chapeau melon de vendredi dernier! De plus, je vous montre en exclusivité mon tout premier rouge à lèvres, depuis le temps que j'en voulais un bien rouge, j'ai opté pour le "pomme d'amour" d'Yves Rocher à moins de 4euros. Il tient vraiment longtemps et est très léger à mon plus grand plaisir. Je trouve ça assez émouvant d'acheter son premier rouge à lèvres, signe de féminité, un léger désir de changement, une étape dans l'évolution de ton devenir. "On ne naît pas femme: on le devient" comme le disait si bien Simone de Beauvoir.
Et oui, parce-qu'il est loin le temps où je regardais les Leprechauns de Charmed, le samedi soir, blottie dans le grand lit de mes parents, le temps où nous n'avions rien d'autre à penser que de ne pas oublier notre goûter, le temps où l'école ne demandait qu'à être poli et savoir lire. A présent, tu es censé tout savoir, savoir additionner des vecteurs, savoir rédiger un commentaire de texte, savoir comprendre parfaitement deux autres langues, savoir expliquer le métabolisme d'une cellule, mais ça encore, ça s'apprend. Puisque la seule chose qui les intéresse à eux, ces messieurs et mesdames dont l'avenir a été tracé depuis bien longtemps c'est: savoir ce que tu veux devenir. Comme si, à mon âge, je savais, comme si je pouvais connaître l'unique raison pour laquelle je me lèverai tous les matins de ma vie d'adulte, comme si je pouvais être sûre de ne pas me tromper, de ne pas m'égarer. Je n'ai aucune idée de ce que je serai dans dix ans, ni même dans un an, mais ça, ils ne le comprennent pas, ce qu'ils veulent c'est du concret. Eh bien, je vous le dis, je ne sais pas. Je ne sais pas si je pourrai être heureuse avec la simple satisfaction de faire quelque chose qui me plaît, je ne sais pas si j'arriverai à vivre d'espoir et de persévérance, je ne sais pas si mon surplus d'ambition me décevra parce-que, je ne sais pas qui je deviendrai. Je veux seulement être heureuse, c'est naïf comme réponse mais je suis un peu naïve face à la vie: vivre de ce que j'aime et être appréciée de ce que je fais. "Tu veux faire quoi plus tard?", je vous répondrai, que l'avenir me le dira, plus tard







Sur ce, je vous laisse car, maintenant, j'ai deux questions existentielles auxquelles il faut que je réponde avec un délai toujours plus court et une pression toujours plus pesante. Et vous, que faites-vous à présent, quels sont vos projets ?
Amicalement, une fille aux pensées chamboulées.

M. xxx

vendredi 3 février 2012

Chapeau melon et bottes de cuir



Bonsoir blogueuses, bonsoir blogueurs,

Après une forte chute de neige, j'ai sorti mon "bowler hat" que j'ai piqué à ma gentille maman et mes petites boots à sangles, en cuir pour faire face au froid hivernal. Puis pour accessoiriser ce look de petite fille sage causé par la chemise blanche portée sous mon gros pull noir, j'ai mis la jupe à motifs noeuds que j'ai réalisée avec mes dix petits doigts et ma bonne vieille patience.
Donc, pour ce vendredi, j'ai décidé de parler un peu chiffons et de vous faire partager ma passion. Une passion qui s'est déclarée très jeune, a commencé par des peluches, qui, je dois l'avouer, au départ, ne ressemblaient pas à grand chose mais qui, au fil des années, a pris de l'allure et qui continue à présent avec les habits.
C'est pour moi, un réel bonheur, à l'état pur comme j'aime bien le répéter. Ce bonheur là, parfait et si précieux
Tu es là, dans cette grande pièce silencieuse, tu penses, tu réfléchis à ce que tu pourrais bien faire de ce morceau de tissu sans forme qui se trouve en face de toi. Parfois, tu as déjà eu ce déclic dans le magasin rempli de tissus, source d'immenses créations; lorsque tu as trouvé le tissus. Depuis, l'image de cette idée ne te quitte plus. Alors, tu es seule avec tes pensées qui s'enchaînent, tes idées fusent toujours et encore, des nouvelles et des anciennes font surface, de l'imagination et l'espoir "Je vais réussir". Puis, tu as tout en tête, tu sais ce que tu vas faire, par où il faut commencer, par où continuer. La radio chante RFM "le meilleur de la chanson française" en bruit de fond et la machine à coudre ronronne de plus en plus fort, de plus en plus vite. Tu es parti dans un stade où plus rien ne peut te déranger, la neige peut tomber, le terre bouger, plus rien ne t'arrête. En même temps que tu couds, de nouvelles inspirations se bousculent dans ton cerveau: l’apogée de la création. Les tissus se transforment, s'enrichissent, deviennent. Tes souvenirs, tes questions, tes projets défilent au fur et à mesure sous tes yeux au même moment où tu donnes la vie. Enfin, tu te dis que tu te rappelleras toujours, car il faut toujours se rappeler lorsque l'on vit un bonheur aussi profond, jamais oublier l'effet que ça fait d'apprécier la vie. C'est fou ce qu'une passion peut révéler en vous, ces instants de vie si intenses mais si éphémères.




 


Sur ce, passez un bon week-end, profitez-en pour accorder du temps à ce qui vous plaît vraiment et commencer la nouvelle semaine de bonne humeur. Je vous quitte pour aller faire marcher mon imagination en répondant à ma question existentielle qui ne changera décidément jamais!

M. xxx