vendredi 11 juillet 2014

La vie en rose... ou presque !

Bonsoir les chers lecteurs, j'espère que vous allez bien.
Suite à mon article sous régime feuilles de laitue/jambon blanc de la dernière fois, j'ai décidé de me rattraper sur celui-ci. Je vais ainsi parler un peu de tout ce qui s'est passé dans ma petite vie durant ces mois d'absence. A ceux qui n'ont pas le courage de lire les déboires d'une future étudiante, passez aux photographies !




J'ai bien plus grandi en une année qu'en 18 ans de vie. On dit souvent que la terminale est la meilleure année, on savoure les derniers instants avec ses amis rencontrés au lycée, on se sent encore protégé par les professeurs et on est encore dénué de responsabilités. Je ne pourrai pas qualifier ces dix longs mois de «meilleurs moments de ma vie» mais plutôt des plus intenses. Comme à mon habitude, j'ai longtemps douté, hésité et regretté. Je me suis longtemps sentie oppressée, perdue, noyée. Il fallait que je prépare un joli dossier à proposer aux classes prépas, que je me batte contre l'envie de fermer les yeux devant les innombrables séries de code. Il fallait que je consacre mon temps libre à la réalisation de mes planches d'Arts plastiques et que j’excelle dans la seule matière qui me plaisait: la section européenne. Puis je devais réviser le concours communs des IEP de provinces, tout en accordant du temps aux personnes qui m'entouraient et aux heures de conduite. J'étais exténuée. Je révisais sans pour autant être présente, je souriais sans pour autant être contente. On va dire que je suis rentrée dans ce qui pourrait se rapprocher d'automatismes. Je n'avais qu'un unique but: réussir ce que j'avais entrepris. Certains moments étaient plus rudes que d'autres mais ma détermination ne reculait devant aucun obstacle. J'ai passé mes options et mon concours la même semaine. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je n'avais plus qu'un but: simplement finir. Le jour j, j'ai puisé toute ma force et mes réserves pour «donner le meilleur de moi-même». Même si le meilleur sur la diplomatie française ne volait pas très haut. Je n'ai pas abandonné bien que l'envie me soit venue plus d'une fois. C'est cette détermination qui me permet aujourd'hui de vous dire que j'ai réussi. Je suis admise à Sciences Po Lyon, j'ai eu mon permis et je finis l'année avec l'obtention du Bac mention Très Bien. A présent, une nouvelle vie s'offre à moi. Celle qu'on redoute parfois et qu'on espère souvent. Celle où l'enfant qui est en nous devra laisser sa place, à l'adulte.  



Après ce petit debrief de mon année, il est temps pour vous de connaître l'origine de cette folie capillaire. Cela fait presque trois ans que la charmante idée a germé. Passant par une coupe garçonne, un blond platine puis une coupe garçonne blonde platine, j'ai décidé il y a quelques mois d'opter pour un peu de couleurs. La couleur lavande de Nicole Richie me fascinait tandis que les cheveux de Luanna du blog lehappy me subjuguaient. La balance s'est finalement abattue vers la tendance du moment mais version dégradé. 


Version comme ça
Sauf que évidemment, rien ne se passe jamais comme on le désire, surtout quand il s'agit de cheveux. Couper des pointes s'apparentent parfois à devenir veuve de 15 cm de cheveux et se teindre les cheveux en violet se conclut rarement en "se teindre les cheveux en violet" surtout si l'adjectif faire un dégradé s'y ajoute. Ainsi, mon "joli dégradé de violet" a fini en un "joli dégradé de marron à violet/rosé", pour mourir dans un tie and die dye blond.
Et dans tout ce vacarme de couleurs, j'ai aussi du faire le deuil de ma longueur. Cependant, il fallait le prévoir avec mon yo-yo incessant en ce qui concerne mon cheveuxmètre. Pour conclure l'aventure, oui c'était sympathique d'avoir des tifs colorés le temps de deux semaines (car oui les couleurs flashy semi-permanentes ne tiennent pas plus de 4 shampoings) mais les pointes blondes sur une tignasse comme la mienne c'est pas tip top (car oui en coupant mes cheveux, ceux-ci ont eu la curieuse envie de se rebeller encore plus histoire d'être bien sûr que je me confonde avec un mouton noir quand je monterai à la montagne). Pour résoudre ce léger problème capillaire, mon imagination a encore fait des siennes... Suite au prochain épisode vendredi !




Kimono : Sheinside
Shirt : Tex
Short : Vintage 
Turban : Vintage
Lunettes : Ray Ban
Sandales : Jonak


 Je vous embrasse et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article ! 


vendredi 4 juillet 2014

One Friday A Year

Bonjour les internautes, 

Je vais rajouter des énièmes excuses à ce blog. Après avoir longuement tenu ma parole de Every Friday Evening, puis avoir dégradé l'intitulé en One Friday A Month, il semblerait que les articles se transforment en One Friday A Year. Cette année a été vraiment très riche mais aussi exténuante. Avec le bac, les options à réaliser, la préparation au concours de Sciences-po provinces et le permis, je n'avais pas vraiment la tête à faire des photos et écrire tous les vendredis soirs. Finalement en vacances, je suis très heureuse de vous retrouver toutes et tous.
Afin de reprendre les bonnes vieilles habitudes, je vous présente une tenue, dans une simplicité absolue. La jupe a été déniché dans les rayons désorganisés d'H&M tandis que la chemise blanche provient de l'armoire de mon frère. Je porte aussi ce merveilleux bracelet Hipanema que mes adorables copines m'ont offert pour mes 18 ans. ( Trinquons ensemble à ma majorité! )






Je vous laisse à présent, je sors fêter la fin de cette terminale pour le moins épuisante et j'espère vous revoir la semaine prochaine pour la suite des réjouissances ! 

Des bisous ensablés