Bonsoir les chers lecteurs, j'espère que vous allez bien.
Suite à mon article sous régime feuilles de laitue/jambon blanc de la dernière fois, j'ai décidé de me rattraper sur celui-ci. Je vais ainsi parler un peu de tout ce qui s'est passé dans ma petite vie durant ces mois d'absence. A ceux qui n'ont pas le courage de lire les déboires d'une future étudiante, passez aux photographies !
J'ai bien plus grandi en une année
qu'en 18 ans de vie. On dit souvent que la terminale est la meilleure
année, on savoure les derniers instants avec ses amis rencontrés au
lycée, on se sent encore protégé par les professeurs et on est
encore dénué de responsabilités. Je ne pourrai pas qualifier ces
dix longs mois de «meilleurs moments de ma vie» mais plutôt des
plus intenses. Comme à mon habitude, j'ai longtemps douté, hésité
et regretté. Je me suis longtemps sentie oppressée, perdue, noyée.
Il fallait que je prépare un joli dossier à proposer aux classes
prépas, que je me batte contre l'envie de fermer les yeux devant les
innombrables séries de code. Il fallait que je consacre mon temps
libre à la réalisation de mes planches d'Arts plastiques et que
j’excelle dans la seule matière qui me plaisait: la section
européenne. Puis je devais réviser le concours communs des IEP de
provinces, tout en accordant du temps aux personnes qui m'entouraient
et aux heures de conduite. J'étais exténuée. Je révisais sans
pour autant être présente, je souriais sans pour autant être
contente. On va dire que je suis rentrée dans ce qui pourrait se
rapprocher d'automatismes. Je n'avais qu'un unique but: réussir ce
que j'avais entrepris. Certains moments étaient plus rudes que
d'autres mais ma détermination ne reculait devant aucun obstacle. J'ai
passé mes options et mon concours la même semaine. Je ne mangeais
plus, je ne dormais plus, je n'avais plus qu'un but: simplement
finir. Le jour j, j'ai puisé toute ma force et mes réserves pour
«donner le meilleur de moi-même». Même si le meilleur sur la
diplomatie française ne volait pas très haut. Je n'ai pas abandonné
bien que l'envie me soit venue plus d'une fois. C'est cette
détermination qui me permet aujourd'hui de vous dire que j'ai
réussi. Je suis admise à Sciences Po Lyon, j'ai eu mon permis et je
finis l'année avec l'obtention du Bac mention Très Bien. A présent,
une nouvelle vie s'offre à moi. Celle qu'on redoute parfois et qu'on
espère souvent. Celle où l'enfant qui est en nous devra laisser sa
place, à l'adulte.
Après ce petit debrief de mon année, il est temps pour vous de connaître l'origine de cette folie capillaire. Cela fait presque trois ans que la charmante idée a germé. Passant par une coupe garçonne, un blond platine puis une coupe garçonne blonde platine, j'ai décidé il y a quelques mois d'opter pour un peu de couleurs. La couleur lavande de Nicole Richie me fascinait tandis que les cheveux de Luanna du blog lehappy me subjuguaient. La balance s'est finalement abattue vers la tendance du moment mais version dégradé.
Version comme ça
Sauf que évidemment, rien ne se passe jamais comme on le désire, surtout quand il s'agit de cheveux. Couper des pointes s'apparentent parfois à devenir veuve de 15 cm de cheveux et se teindre les cheveux en violet se conclut rarement en "se teindre les cheveux en violet" surtout si l'adjectif faire un dégradé s'y ajoute. Ainsi, mon "joli dégradé de violet" a fini en un "joli dégradé de marron à violet/rosé", pour mourir dans un tie and die dye blond.
Et dans tout ce vacarme de couleurs, j'ai aussi du faire le deuil de ma longueur. Cependant, il fallait le prévoir avec mon yo-yo incessant en ce qui concerne mon cheveuxmètre. Pour conclure l'aventure, oui c'était sympathique d'avoir des tifs colorés le temps de deux semaines (car oui les couleurs flashy semi-permanentes ne tiennent pas plus de 4 shampoings) mais les pointes blondes sur une tignasse comme la mienne c'est pas tip top (car oui en coupant mes cheveux, ceux-ci ont eu la curieuse envie de se rebeller encore plus histoire d'être bien sûr que je me confonde avec un mouton noir quand je monterai à la montagne). Pour résoudre ce léger problème capillaire, mon imagination a encore fait des siennes... Suite au prochain épisode vendredi !
Kimono : Sheinside
Shirt : Tex
Short : Vintage
Turban : Vintage
Lunettes : Ray Ban
Sandales : Jonak