vendredi 24 mai 2013

Casse-tête la casquette ?



Bonjour à vous les internautes ! 
J'espère que vous allez bien et que le beau temps agrémente votre bonne humeur, pour moi, ça marche ! 
Ces temps-ci, ma présence sur la blogosphère est assez fantomatique et risque de l'être de plus en plus avec les épreuves anticipées du bac qui s'approchent à grands pas. 


Collier: H&M
Débardeur: Pull&Bear

Casquette: Asos
Chemise: Avant Première


Pantalon: Création de la fille qui écrit (non je ne me prend pas pour Alain Delon)


Bottes: Cosmoparis

  Aujourd'hui, c'est une tenue plutôt cool que j'ai choisie pour me prélasser au soleil après une matinée scolaire et aller à la cinémathèque pour voir le film Entre les murs de Laurent Cantet. Ayant reçu la Palme d'Or durant le festival de Cannes de 2008, j'avais depuis longtemps eu envie de le découvrir enfin. Chose faite et loin d'être déçue, je vous le conseille fortement.
Revenons sur la tenue, je porte un débardeur Pull&Bear dos nu que mes adorables amies m'ont offert pour mon anniversaire. Il est tellement agréable et polyvalent qu'il risque de me suivre tout l'été. Pour aller avec, c'est mon éternelle chemise en jeans Avant Première que j'ai enfilée. Quant au bas, le temps valsant entre les températures, j'ai préféré jouer la carte de la sécurité et assembler avec le reste de la tenue ce pantalon dont la forme et la couleur est indescriptible. Tout bonnement, parce-que c'est mon premier pantalon réalisé.
Pour mes petits petons, j'ai opté pour mes coups de cœur de cette année 2013, eues en soldes à -50% c'était absolument celles que je désirais. Je me demande encore comment ces choses là peuvent arriver quand on fait du 37...
Et maintenant on arrive à la chose nouvelle et tant attendue, l'inspiration de mon titre, le must de cet été, mon nouveau couvre-chef préféré, j'ai nommé : la casquette bicolore. Mais pas que; elle est aussi bimatière. Son daim rappelant le daim des chaussures et sa toile/jeans celle de la chemise, l'occasion de la sortir de l'emballage Asos était alors perfecto. En somme, aucun casse-tête pour la porter. 
Côté accessoires, je ne quitte plus cette petite bourse, style potion magique impossible d'ouverture (mes essais sont innombrables et tous voués à l'échec), offerte par des amours de copines (encore!).



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 Outre Entre les murs, ma culture cinématographique s'est élargie avec Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann. On peut alors constater pour la énième fois l'immense talent d'acteur du merveilleux magnifique Leonardo DiCaprio dont je trouve que le rôle se rapproche fortement de celui qu'il s'était approprié dans Inception. Il demeure un personnage très complexe dont la seule issue reste la chute. Quant à Carey Mulligan dont je jalouse sa coupe garçonne très blonde, elle ne peut qu'être parfaite, dotée d'une prestance exceptionnelle, ce saut dans les années 20 lui va à ravir.
Vu en VOSTF, arrêté en milieu par une coupure électrique, puis remis sans images puis sans sous-titres avant de retrouver son aspect initial, on peut dire que ce film risque de rester encore dans ma mémoire par cette aventure commune aux journées orageuses mais aussi par cette immersion démentielle dans les années folles où son ambiance est si bien réinterprétée.




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  A présent, c'est la découverte la plus saugrenue que j'ai faite que je tenais à partager. Avez-vous déjà entendu du Monstre en Spaghettis Volant ?
Il aurait été à l'origine de la création du monde, ce qui permettrait de comprendre que nos cerveaux ressemblent à un plat de spaghettis. De plus, le réchauffement planétaire depuis ces 200 dernières années serait dû à la disparition excessive des pirates qui sont les modèles de ce Dieu pâteux. D'ailleurs pour amadouer les futurs croyants, les fidèles assurent un paradis accompagné d'un volcan à bière et d'une usine de strip-tease, pas étonnant que cette religion compte 10 millions de pratiquants. Sans compter les rituels qui sont tout aussi délirants (manger 7kg de spaghettis, faire 80 pompes, pousser une fourgonnette sur point mort...). Je vous présente donc le Pastafarisme, mélange entre les pâtes et le rastafarisme, on comprend un peu mieux tout d'un coup. Etait-ce bien du basilic qui était utilisé pour la sauce bolognaise ?
Pour ceux qui sont conquis par cet état d'esprit, ses pratiques et ses photos (que je trouve démentielles, c'est mon nouveau mot), je vous invite à vous convertir par ici.


Pastasixtine





Accompagnée du gentil et patient photographe.

J'espère que cet article vous a plu, je ne sais pas si vendredi prochain l'EFE (Big up Polenta) accueillera son article hebdomadaire. En revanche, je pense bien fort à vous et je vous fais plein de bisous pâteux. 
Je m'en vais faire cuire mes 7kg de pâtes, parfait pour l'arrivée de l'été! 

"Le Monstre en Spaghettis vole haut dans le ciel comme un oiseau mystique."

Le Monstre en Spaghettis vole haut dans le ciel comme un oiseau mystique.

vendredi 17 mai 2013

Madame Irma en pyjama.



Hello,
Comment vont mes lecteurs assidus ? 
Que serait l'article du vendredi soir sans quelques excuses devenues irrémédiablement réitérées. Les révisions du bac de Français et Sciences ainsi que mes derniers résultats pour le troisième trimestre occupent plutôt bien ma petite tête déjà un peu trop remplie (pour son volume). Cependant, on a pu profiter de quelques jours de beau temps pour sortir les gambettes et dénuder les biceps !


 


Comme au bon vieux temps, une petite tenue à détailler.
La coupe courte exige un couvre-chef alors, pour assouvir ses désirs, c'est un foulard enroulé en turban que j'ai décidé de porter en headband. La tenue reste relativement simple, un semi-total look blanc pour fêter le retour du soleil; débardeur simple Tex et pantalon fluide martelé de motif bleu marine acheté en friperies à Paris. Je ne vous l'avais pas montré dans l'article précédent car tout simplement, il ne m'appartient pas. L'armoire pleine de nouvelles choses et pourtant je trouve le moyen de piquer déjà les affaires de ma mère... Je dois sûrement être atteinte d'une cleptomanie des fringues des autres, un remède, por favor ?
Et pour les chaussures aussi ! Celles-ci appartiennent à la même personne mais, comprenez-moi, je devais absolument casser l'effet jeviensdemeréveiller, jen'aipaseuenviedem'habiller, parconséquentjesuisenpyjama. Puis c'était l'occasion d'accessoiriser cette tenue loose avec un collier Moa reçu lors de mon anniversaire par mes adorables amies et d'y ajouter la manchette Pull&Bear provenant des mêmes personnes, une année plus tôt. Toujours adorables!



   




C'est fini pour aujourd'hui, j'espère vous retrouver la semaine prochaine si j'ai du temps pour moi et pas trop pluvieux. 
Je pense bien à vous, 
90 bisous



vendredi 3 mai 2013

How to become parisian in two days



  Je ne vous l'avais pas dit la semaine dernière dernière mais à l'occasion de mon anniversaire (22 avril à ne pas oublier), ma mère nous a organisé un séjour parisien de deux jours de shopping intensif. Comment vous faire comprendre que ce fut le plus beau cadeau que j'ai eu au cours de toute ma plus brève existence. Non pas pour l'idée de se refaire toute une garde-robe (en tout cas pas que) mais aussi et surtout l'envie de redécouvrir cette ville bourrée de charmes et de petits quartiers uniques.




 4:45, il fallait déjà se lever. L'impatience d’atterrir sur la capitale était bien plus forte que l'envie de se recoucher en apercevant l'heure rouge. Je m'apprêtais alors, accompagnée d'un sourire indécrochable. Puis les actions se sont suivies jusqu'à arriver sur le sol parisien, parfaitement organisées et synchronisées.


 Première photo, premières lueurs dans les yeux d'une petite fille si surexcitée à l'idée de se balader dans les rues parisiennes, lunettes de soleil sur le bout du nez et sac de chez TATI au bout du bras. Mais avant d'affronter les acheteuses compulsives qui se ruent dans les friperies à la recherche d'une pièce rare laissée aux oubliettes, il fallait affronter les travailleurs compulsifs qui, eux, se ruent dans les métros. Les portes automatiques s'ouvraient enfin et c'est dans une foule imposante de parisiens qui suivaient le même mouvement que nous essayions de se repérer, comme deux étrangères. C'était fascinant. Les yeux rivés au sol, ils marchaient, (si on peut appeler ça marcher), d'un pas rapide et engagé, le regard brouillé par toutes les pensées qui les renvoyaient à leurs obligations. Les cliquetis des escarpins de femmes à tailleur se mélangeaient aux bruits de chaussures vernis d'hommes d'affaires pour ensuite se fondre dans une masse sonore chaotique où les baskets d'adolescents laissaient leurs traces, plutôt au sol. Même si la diversité de personnes se comprenait pas son nombre plus qu'important, le rythme restait le même; un métronome en aurait été jaloux.







 Sortant du métro, c'est Paris, se réveillant tranquillement au son des joggeurs matinaux qui se présentait à nous. Le pont des Arts et ses cadenas remplis de sentiments (note à moi-même: le bachelor y a mis un cadenas accompagné d'une fille qu'il a éliminé par la suite. On se passera de l'effet romantique de la chose... et de mes références), la cour du Louvre et ses premiers touristes armés d'appareil à photographier, tout semblait si nouveau, si éloigné.





Même à Paris je pense à vous ♥ 




 Bien que cette ville de 10,4 millions d'utilisateurs effrénés du métro commençait à s'agiter sous l'animation des cafés et magasins qui ouvraient lentement, je me plaisais à admirer les architectures et à m'aventurer dans le merveilleux univers des friperies. De la fourrure, du jeans, des vestes militaires, du cuir, de la peau, des chapeaux, des manteaux en laine tout était au rendez-vous des amours sans abri de mes envies. J'avais depuis un mois attendu ce fameux instant, celui où sous l'amour insatiable que j'ai pour les vêtements qui ont un passé, une époque, j'allai enfin pouvoir me prêter au jeu de la parisienne fouinant dans les recoins pour trouver la perle rare vintage.




 Après ce marathon des friperies, c'est dans ce charmant petit restaurant du Marais que nous nous avons assouvies notre faim pris 10 kg. A recommander si vous passez par là, c'est un délice !








 Le temps d'un court passage à l’hôtel, du dépôt de toutes nos affaires que nous portions depuis le matin même, d'une douche bien rafraîchissante et nous étions reparties pour le one man show qui nous attendait le soir : How to become parisian in 1 hour par Olivier Giraud. Comment vous dire que tous les abdos que j'ai pu faire jusqu'à présent (eh oui je prépare l'été!) n'ont pas été plus efficaces que rester ces 1h15 à écouter un vrai parisien qui débattait avec humour sur les mœurs et expressions des spécimens de sa ville et tout ça dans un anglais tout à fait compréhensible et délirant ? Tout ça pour dire que c'était amazing !






 La seconde journée fut beaucoup moins éprouvante que la première. Léger passage à Montmartre, long passage chez Tati et furtif passage aux Tuileries ont rempli cette matinée.









Puis l'après-midi j'ai découvert une autre facette de Paris. Celle que je n'aurai jamais soupçonnée, remplie de feuillages, d'arbres et de buissons. Qui aurait pu penser qu'au-dessus de cette Paris polluée et rythmée par les klaxons des voitures ou taxi "parisien" puisse coexister une Paris verte et scandée par les chants des oiseaux. C'est un livre à la main et l'appareil photo autour du cou que je me laissais aller à découvrir cet endroit qui me paraissait si éloigné de tout ce que j'avais pu voir durant ce séjour parisien.




 Puis une dernière friperie avant de quitter ce tendre et aimé sol parisien.



 Mon fragment de vie parisienne venait de se terminer à cet instant et c'est la tête bourrée de jolies choses et mon armoire remplie de nouvelles trouvailles que je m'endormais en niçoise. 









J'espère que cette petite huge virée shopping à travers cet article vous a plu. 
Je vous fais de huge kisses et on se voit vendredi prochain!