Seize ans et moins deux dents !

Good evening Giiiiiirls ! J'espère que vous allez bien, je vais de ce pas, vous expliquer ce que veut dire mon suuper titre !

Dans "je raconte ma vie sur la blogosphère tous les vendredis soir", je ne pouvais pas m'empêcher de vous faire partager ma fabuleuse expérience qui est de se faire arracher ces deux dernières dents de sagesse cette fois-ci aux Urgences, dans le bloc opératoire. Les prochaines lignes qui suivent risquent d'être sans aucun intérêt, à sauter pour les personnes dont leur temps est précieux.

Mercredi 2 mai 2012, c'est aux alentours de 6 heures que je me lève pour filer direction la douche à la Bétadine, quel bonheur... Après m'être confonfue avec une petite Indienne (la Bétadine est jaune pour celles qui ne dormiront pas bête ce soir), c'est sans maquillage, sans parfum que je me rends vers mon lieu de torture. Arrivée à 8 heures, les Urgences se réveillent, lentement. Mon tour vient, c'est dans une "cabine d'essayage" que je dois me déshabiller complètement afin d'entrer dans la superbe "robe d'opération" qui peut être considérée comme une chemise à l'envers... et sans boutons ! Petit moment de solitude et grand fou rire pour moi que de découvrir le manque de fermeture de ce tissus au niveau de tout l'arrière. Des "sacs plastiques" qui me servent de chaussures, une charlotte qui à cause de ma masse capillaire fortement développée ne tient pas et je me dirige en titubant vers mon destin sans dents de sagesse. Au passage, léger soucis au niveau de mon collier porte-bonheur. Ce collier que vous voyez sur toutes mes photos puisque cela faisait environ 5 ans que nous vivions d'un amour passionnel, il m'apportait le bonheur et moi je lui faisait prendre l'air. Il allait où j'allais. Nous étions inséparables. Jusqu'à ce fameux mercredi 2 mai 2012, à l'approche du bloc opératoire, le ciseau de la cruelle infirmière lui a coupé la route d'un coup sec, sans prévenir. En fait si, il était un peu prévenu car cette gentille infirmière voulait couper au milieu des perles, sans savoir que toutes les perles se seraient étalées tout le long du bloc si je ne lui avais pas fait remarquer qu'il serait plus judicieux de le couper à l'intersection des deux nœuds. Ce qui me permettra de refaire un collier avec les mêmes perles prochainement. Tout ça pour dire que vous ne reverrez plus jamais ce collier que vous pouvez admirer sur ces photos !

Tout en cachant le peu de chair visible de mon dos et de plus bas... Je m'installe sur un lit roulant, je roule jusqu'à ma destination finale. Entourée d'infirmiers et de médecins, de pinces, de compresses, de Bétadine (oui, encore), de lampes, d'une couverture, d'anesthésiants, de piqûres, d'aiguilles, de fils... (ça donne envie) mes membres commencent peu à peu à trembler. Allez savoir pourquoi, je tremble. Comme un feuille qui frissonne aux attaques du vent. Je réponds que je vais bien à chaque "Ca va?" devenu un peu répétitif dans la salle. L'agitation se fait ressentir et je ne cesse de me dire "Tout ça pour deux pauvres petites dents qui n'ont aucune utilité...". Les deux autres n'avaient pas fait de chichi, dans un cabinet de dentiste, une piqûre, un monsieur un peu étrange mais au moins, j'étais dans mes habits et un quart d'heure plus tard, ma bouille s'était changée en petit hamster unijouebiste (Big Up à Ornella). Là, j'attendais patiemment, l'effervescence de l'opération était à son comble, celle de mes membres aussi. Quatre piqûres, quelques bruits peu rassurants,un peu de Bétadine dans mes yeux plus tard, je revivais ma transformation.

Après la petite histoire de l'arrachage de mes deux dernières dents de sagesse, je vous laisse (enfin, je vous laisse pas vraiment vu que vous allez encore subir mon petit papotage) avec le commentaire de ma tenue.

Un débardeur que j'ai cousu à l'aide de mes dix petits doigts, d'un tissu aux motifs indescriptibles trouvé à TOTO au poids (mon âme sœur) et de ma bonne vieille persévérance, recouvert d'une chemise en jeans claire acheté aux Galeries Lafayette l'année dernière, c'est une Avant Première, rentrée dans un pantalon taille-haute plissé, évasé vers le bas, chiné lors du salon du Vintage. Le rêve !

Puis, mes chaussures, mes compensées tant attendues et convoitées que je cherchais pour marquer mes 16 grandes années de pur bonheur. Un peu plus hautes que ce que j'imaginais mais avec un talon adorablement décoré. Un coup de cœur sur le site et une vraie joie que de les rencontrer dans San Marina.

Niveau bijoux, c'est pas vraiment mon point fort comme vous avez pu le remarquer. J'ai sorti ma bague à deux doigts, un petit serpent inoffensif qui vient d'Accessorize que j'ai eu à l'occasion de mon anniversaire, tout comme les deux bracelets bleus, un tressé et l'autre avec un "peace".

Et pour finir, mon bracelet en argent ramené du Mexique par mes grand-parents voyageurs, que j'adore (mon bracelet... et mes grand-parents aussi !).

Passez une bonne semaine, on se retrouve vendredi prochain pour la suite de mes aventures dans l'univers de la mode, des tenues et dans celui du travail car c'est triste à dire mais je vais reprendre malheureusement mon petit train-train.

XOXO, M.

♥.